“Regard fixe, la bouche ouverte” : la réaction écœurante des accusés du procès Mazan, à la diffusion des vidéos de viol sur Gisèle Pélicot

On pensait ça impossible mais, chaque jour, un nouveau degré d’horreur surgit dans le procès des viols de Mazan. Et ce jeudi 19 septembre 2024 n’a pas dérogé à la règle. Voilà plus de deux semaines que Gisèle Pélicot se rend quotidiennement au tribunal d’Avignon pour tenter d’obtenir justice. Là-bas, devant la cour criminelle départementale du Vaucluse, 51 de ses bourreaux sont jugés pour l’avoir violée alors qu’elle était inconsciente, droguée par son désormais ex-mari Dominique Pélicot, principal accusé dans cette affaire. Une écrasante majorité de ces hommes, 35 au total, contestent les faits qui leur sont reprochés. D’autres les reconnaissent, mais nient la notion d’intentionnalité. C’est pour couper court à ces arguments abjects que la victime a accepté que soient diffusées – devant la cour et les journalistes, mais pas le public – quelques-unes des milliers de photos et vidéos prises lors de ces abus.

Lors de l’interrogatoire de Jacques C., 72 ans, l’un des accusés, plusieurs images ont été dévoilées. On y voit Gisèle Pélicot, clairement endormie et “ronflant bruyamment”, subir des caresses et cunnilingus de la part de cet homme, ainsi qu’une fellation forcée qui frôle “l’étouffement” de la part de son mari. “Gisèle Pélicot détourne le regard, sa fille a quitté la salle, la plupart des accusés regardent le sol”, racontent nos confrères du Parisien dans leur compte-rendu d’audience. En effet, beaucoup ont choisi de détourner les yeux. Mais d’autres ne semblent pas particulièrement (...)

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