Remorque : que risque-t-on si elle n'est pas éclairée ?

L'éclairage et la signalisation des véhicules en France sont régis par le Code de la route. Une partie de la série des articles R313 et suivants s'intéresse aux remorques. Femme Actuelle en a tiré l'essence et vous résume l'essentiel à retenir si vous souhaitez en atteler sur une voiture (ou autre véhicule motorisé à quatre roues).

Au total, pas moins de 8 typologies de feux différentes doivent figurer sur une remorque en circulation. En cas d'absence, le conducteur est susceptible de recevoir une amende de troisième classe (soit jusqu'à 450 €) voire même, pour certains, l'immobilisation du véhicule. Voici le détail :

En l'absence de l'un des trois feux mentionnés ci-dessous, le conducteur risque à la fois la contravention de 3e classe et l'immobilisation. Au sujet de cette dernière, voici ce que précise le Code de la route : "La nuit, ou le jour lorsque la visibilité est insuffisante, en cas d'absence, de non-conformité ou de défectuosité des feux de position arrière, l'immobilisation peut être prescrite". Cela concerne :

Si le PTAC du véhicule dépasse 0,5 tonne : il "doit être muni à l'arrière de deux ou de trois feux stop émettant vers l'arrière une lumière rouge non éblouissante".

Si le PTAC du véhicule est inférieur ou égal à 0,5 tonne ou si son chargement masque le ou les feux stop du véhicule tracteur : "La remorque doit être munie du ou des dispositifs correspondants, dont le nombre est fixé à deux obligatoirement si la largeur de la remorque dépasse 1,30 mètre."

Si le (...)

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