Repas du soir : voici comment l’adapter pour un sommeil réparateur
Il faut bien manger pour bien dormir et vice versa : si la composition de nos repas influence la qualité de nos nuits, leur durée a, elle, un réel impact sur notre silhouette.
Moins on dort, plus on grossit. En d'autres termes, la privation de sommeil augmente la prise alimentaire. C'est le constat implacable que révèlent non moins de quatre-vingt-cinq observations d'ordre épidémiologique sur le lien entre le sommeil et le poids.
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Parmi elles, l'étude française NutriNet-Santé montre que le pourcentage de personnes obèses grimpe de 44 % chez les hommes qui dorment moins de six heures par nuit. « Que ce manque soit subi, dans le cas d'une insomnie chronique, ou provoqué par une veille tardive en période d'examens, après le visionnage d'une série, etc., les conséquences sont les mêmes le lendemain : on a plus faim et on mange de manière anarchique », informe Celia Mores, docteure en neurosciences, chargée d'enseignement à l'Ecole diététique et nutrition humaine (EDNH). La preuve ? Emmenés dans les rayons d'un supermarché pour les besoins d'une étude suédoise, des hommes ont acheté davantage d'aliments caloriques après une privation de sommeil qu'après une nuit normale, à budget équivalent. Avis donc à tous ceux qui souhaitent perdre du poids : la première chose à équilibrer, c'est votre rythme veille-sommeil ! La durée de vos nuits (propre à chacun) doit être suffisante pour être totalement réparatrice et ne pas induire de troubles de l'alimentation.
Les dessous de la faim
Les insomnies changent réellement le comportement...