Pourquoi aller voir "Retour à Séoul" et son héroïne incandescente

"Retour à Séoul", la quête éperdue d'une héroïne incandescente - Aurora Films
"Retour à Séoul", la quête éperdue d'une héroïne incandescente - Aurora Films

Avec "Retour à Séoul", le réalisateur franco-cambodgien Davy Chou livre un beau film sur la quête d'identité, porté par un personnage féminin fort et complexe.

"Tu as les traits d'une pure Coréenne", lui dit-on au détour d'un bar. Freddie s'interroge. "Merci ?", réplique-t-elle. Que doit-elle répondre, elle à qui l'on a souvent fait remarquer qu'"elle ne ressemble pas à une Française" ? La jeune femme de 25 ans a pris un avion pour Séoul sur un coup de tête. Mais son voyage impromptu est en réalité tout sauf anodin. Car derrière cette impulsion se niche tout un pan d'enjeux vertigineux. Freddie est née de parents biologiques coréens et a été adoptée par une famille française. Partant à la recherche de ses géniteurs, son séjour en Asie se transformera en voyage initiatique, à la fois bouleversant et douloureux.


Avec ce Retour à Séoul, Davy Chou nous confronte aux questionnements intimes des personnes adoptées. Pour son deuxième long-métrage, le jeune réalisateur s'est inspiré de l'une de ses amies, adoptée en France à l'âge d'un an, qu'il avait accompagnée à la rencontre de son père biologique en Corée. "Je me suis retrouvé à déjeuner avec son père et sa grand-mère biologiques. Dans cet échange, il y avait tout un mélange d'émotions, de la tristesse, de l'amertume, de l'incompréhension, des regrets."

A partir de cette expérience qui l'a profondément remué, le cinéaste, lui-même né en France de parents cambodgiens, a voulu interroger les identités, les rapports au monde et à soi. ici, Freddie va tisser des relations toxiques avec ce pays qui lui ressemble tant et si peu. Et sa quête va prendre des...

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