"Se revoir à nouveau": Benjamin Siksou de retour avec un clip très cinématographique

Benjamin Siksou dans le clip de
Benjamin Siksou dans le clip de

Benjamin Siksou amorce son retour. Quatre ans après Au chant du coq, son premier album, il dévoile le single Se Revoir à nouveau et le clip qui l’accompagne. Un morceau annonciateur d’un deuxième opus, Saxophonia, attendu au printemps.
Et ce sont effectivement les saxophones que Benjamin Siksou met à l'honneur dans ce premier extrait, un titre mélancolique aux accents jazzy dans lequel il évoque les souvenirs d’un amour perdu.

https://www.youtube.com/embed/8iFwWU7y8PY?rel=0

"Une bouteille à la mer"

L’histoire de ce clip, réalisé par le suédois Johan Karlsson, est celle d’un hasard généré par "une bouteille à la mer", comme l’explique le chanteur à BFMTV.com:

"Je savais exactement où je voulais aller avec ce clip. Le film 'Nous, les vivants', du suédois Roy Andersson, a changé ma vie. Je l’ai contacté cet été en trouvant une adresse mail de sa boîte de production sur Internet. Elle ne marchait pas et j’ai reçu un mail me disant 'en cas d’urgence, contacter Johan Karlsson'. J’ai estimé que c’était un cas d’urgence et je l’ai fait. C’était son premier assistant depuis 30 ans et il venait de reprendre la boîte de production. Il m’a dit 'Je vois tout à fait le lien entre ta chanson et les films de Roy, allons-y'. On en a discuté et je me suis envolé pour Stockholm."

Pour ce plan-séquence de près de cinq minutes, Benjamin Siksou s’est inspiré du tableau Nighthawks, d’Edward Hopper, pour mettre en scène des inconnus attablés dans un café. Et du livre La Chambre de Giovanni, de James Baldwin: "Il y a une scène de bar, à l'aube, où les derniers fêtards se croisent avec les premiers cafés des travailleurs du matin. C’est une image qui m’avait beaucoup marqué. J’aimais bien cette idée, et comme c’est une chanson sur un manque de quelqu’un, un manque affectif, il y a cette idée de fantôme. Est-ce que je suis un fantôme, est ce que ce sont eux mes fantômes… deux mondes parallèles qui cohabiteraient dans un même lieu de vie."

Article original publié sur BFMTV.com