Roc Nation, l'entreprise de Jay-Z, poursuivie par l'avocat Tony Buzbee

Roc Nation, l'entreprise de Jay-Z, poursuivie par l'avocat Tony Buzbee

Tony Buzbee est à l'origine du dépôt d'une plainte civile accusant Jay-Z d'avoir violé une jeune fille de 13 ans en 2000 lors d'une afterparty pour les VMA awards.

Jay-Z a nié ces allégations, les qualifiant d'« idiotes », et a affirmé que maître Buzbee avait tenté de le faire « chanter ».

Le rappeur a déclaré dans un communiqué : « Ce qu'il avait calculé, c'est que la nature de ces allégations et l'attention du public me pousseraient à régler le problème. Non, monsieur, cela a eu l'effet inverse ! Cela m'a donné envie de vous dénoncer TRES publiquement pour l'escroc que vous êtes ».

Mais, aujourd'hui, maître Buzbee poursuit la société du rappeur pour conspiration présumée en vue de « faire obstruction à la justice ». Il accuse Roc Nation, l'entreprise de Jay-Z, d'avoir engagé des « hommes de main » pour rechercher quelques-uns de ses anciens clients afin de les convaincre de le poursuivre en justice. Le musicien aurait offert jusqu'à 10.000 dollars pour les convaincre.

L'avocat affirme que les employés de Roc Nation se sont fait passer pour des fonctionnaires de l'État et ont « exhibé de faux badges » pour tenter de les persuader de déposer des plaintes fictives.

« Cette conduite illégale s'est produite plus de deux douzaines de fois à ce jour et a donné lieu à deux affaires tout à fait fantaisistes contre l'entreprise », a-t-il écrit sur Instagram.

Tony Buzbee a ensuite assuré qu'il a enregistré des transcriptions d'appels pour prouver les tentatives d'obstruction.

« Les défendeurs ont dépassé les bornes, se sont montrés négligents et ont été stupidement pris en flagrant délit de manœuvre illégale », a-t-il déclaré.

Un porte-parole de Roc Nation a qualifié l'action en justice d'« imposture » et de « tentative pathétique de distraire et de détourner l'attention ».