Roman Polanski évite un procès pour viol sur mineur après un accord en Californie
Roman Polanski, réalisateur franco-polonais, a évité un procès civil pour viol sur mineur, initialement prévu pour août 2025, grâce à un accord conclu avec la plaignante en octobre 2024. Cet accord met fin à une affaire judiciaire remontant à 1973, soit quelques années avant celle impliquant sa victime la plus connue, Samantha Geimer, qui avait 13 ans au moment des faits. Les termes de l’accord n’ont pas été rendus publics.
Âgé de 91 ans, Roman Polanski fait face à de nombreuses accusations d’agressions sexuelles, mais cette affaire, déposée en juin 2023, concerne des faits antérieurs à ses autres affaires médiatisées. La plaignante, identifiée sous le nom de ‘Jane Doe’, - un nom générique utilisé aux États-Unis pour protéger l'identité des victimes -l’accuse de l’avoir violée alors qu’elle était mineure en 1973. Selon les documents judiciaires, Polanski l’aurait invitée à dîner, lui aurait fait boire de la tequila, et l’aurait ensuite ramenée chez lui où il aurait commis le viol.
Le procès, initialement fixé à août 2025, a été annulé à la suite de la conclusion d’un accord le 22 octobre 2024. L’avocat de Polanski, Alexander Rufus-Isaacs, a déclaré que les deux parties avaient trouvé une « satisfaction mutuelle », sans toutefois donner plus de détails sur les termes de l’accord.
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Un passé marqué par de nombreuses accusations pour viol
Cette nouvelle affaire s’ajoute à une longue liste d’accusations contre Roman Polanski. En 1977, il avait fui les États-Unis après avoir plaidé coupable de viol sur Samantha Geimer, alors âgée de 13 ans. Polanski avait été emprisonné 42 jours avant de fuir pour la France afin d’éviter une condamnation plus lourde.
D’autres accusations ont émergé au fil des années. L’actrice Renate Langer...
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