Roselyne Bachelot, bouleversée, évoque le bizutage sexuel auquel elle a échappé durant ses études de médecine

C'est le #MeToo français de l'hôpital. Depuis quelques semaines, sur les réseaux sociaux, de nombreuses femmes partagent leurs terribles témoignages sur les violences sexuelles dont elles ont été victimes au sein du milieu hospitalier. Le 10 avril 2024, l'infectiologue Karine Lacombe a accusé Patrick Pelloux urgentiste de comportements sexistes et d'agressions. Et elle n'est pas la seule à avoir pris la parole au sujet du médecin. En effet, c'est en 2008 que Roselyne Bachelot, alors ministre de la Santé, a ordonné la mutation de Patrick Pelloux suite à des signalements relatifs à son comportement. Invitée sur le plateau de C à vous, le jeudi 18 avril 2024, celle qui a été au gouvernement sous Emmanuel Macron a été questionnée à ce sujet. Surtout que Roselyne Bachelot l'avoue : elle a bien failli être victime d'un terrible bizutage lorsqu'elle était en faculté de médecine.

En effet, Anne-Elisabeth Lemoine lui a demandé si elle avait été elle-même la cible de comportements déplacés ou violents au cours de ses études ou bien dans sa carrière. L'ancienne ministre peine à répondre, prise par l'émotion. "Un exemple, le bizutage, il y avait un miroir sur la table, on demandait d'ôter sa culotte et de marcher pour que les étudiants mâles puissent regarder notre sexe", confie-t-elle très émue par ses souvenirs douloureux. "Et vous l'avez fait ça Roselyne ?", demande, incrédule, Anne-Elisabeth Lemoine. "Non je me suis évanouie à l'idée de le faire", avoue-t-elle. Dans la suite de sa carrière, (...)

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