Rumeur transphobe sur Brigitte Macron : deux femmes condamnées pour diffamation

Les deux femmes ayant répandu la rumeur selon laquelle Brigitte Macron serait une femme transgenre, sur Internet, ont été condamnées à 500 euros avec sursis et 8 000 euros de dommages et intérêts, ce jeudi 12 septembre.

Deux femmes qui avaient propagé sur Internet  la rumeur selon laquelle Brigitte Macron serait une femme transgenre, infox devenue virale jusqu'aux États-Unis, ont été condamnées ce jeudi 12 septembre par le tribunal correctionnel de Paris pour diffamation.

Les deux femmes ont été condamnées à une amende de 500 euros avec sursis, ainsi qu'à payer un total de 8 000 euros de dommages et intérêts à Brigitte Macron, et 5 000 euros à son frère Jean-Michel Trogneux, tous deux parties civiles au procès, qui s'était tenu en juin dernier.

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« C'est une application normale de la loi »

« Ce n'est pas une victoire, c'est une application normale de la loi », a réagi auprès de l'AFP Me Jean Ennochi, l'avocat de Brigitte Macron, qui était absente au délibéré comme au procès. Lors de l'audience en juin, il avait insisté sur le préjudice « énorme » causé par cette infox, qui avait « flambé partout » dans le monde. « Compte tenu de toutes ces reprises », désormais, « nous poursuivons systématiquement » en justice. « Des poursuites sont en cours en France, et à l'étranger », a-t-il précisé.

Au cœur du dossier, une théorie resurgissant régulièrement sur les réseaux sociaux depuis l'élection d'Emmanuel Macron en 2017, selon laquelle Brigitte Macron, née Trogneux, n'aurait jamais existé, mais que son frère Jean-Michel aurait...

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