Sébastien Cauet demande 1,5 million d'euros d’indemnisation à NRJ pour rupture abusive de contrat

S'il ne compte dorénavant plus revenir sur NRJ, Sébastien Cauet demande une indemnisation.

L'animateur a déjà beaucoup affaire avec la justice avec les cinq plaintes pour agressions sexuelles et viols qui le visent et sa propre plainte pour dénonciation calomnieuse. Mais Sébastien Cauet, que NRJ a retiré de l’antenne pour cette raison, n’hésite pas à aller plaider sa cause au tribunal de commerce contre son ancien employeur.

Ayant visiblement compris qu’un retour à l’antenne n’était pas envisageable pour cause de fuite des annonceurs, après avoir suggéré d’enregistrer ses émissions plutôt que les tourner en direct, le présentateur de 56 ans change de braquet. La « méthode Cauet » s’adapte.

Lundi 18 mars, Sébastien Cauet et ses conseils ont donc été entendus au tribunal de commerce de Paris. « J’étais venu défendre mes entreprises », a déclaré l’animateur, secoué, à BFM. « On se propose d’annuler notre demande principale d’exécution forcée » pour un retour à l’antenne », a-t-il expliqué à la sortie du tribunal.

Son objectif est désormais d’attirer l’attention sur « les conditions de la suspension et de la résiliation du contrat ». Il estime que l’accord qui le liait à NRJ, par le biais de sa société Be Aware Group, court jusqu’en 2026. Et, à la clé, il réclame une indemnisation d’1,5 million d’euros.

Pour justifier cette somme énorme, l’animateur de C’Cauet depuis plus de dix ans met en avant sa perte de revenus « depuis plus de trois mois ». Et d'autre part, son entreprise a dû licencier « 24 salariés » en conséquence.

Concernant les accusations portées contre lui, Sébastien Cauet nie vigoureusement et il est considéré comme innocent aux yeux de la loi française. Il a d’ailleurs porté plainte à son tour contre « tentative d'extorsion de fonds en bande organisée, dénonciation calomnieuse, faux et usages contre personnes non dénommées ».