Qui est Sandrine Josso, la députée qui se dit victime de soumission chimique ?

La députée de Loire-Atlantique accuse le sénateur Joël Guerriau de lui avoir fait consommer de la drogue à son insu. ELLE vous explique qui est cette élue qui rompt le silence autour de la soumission chimique dans la classe politique.

Une élue « toujours en état de choc ». Accusant le sénateur Joël Guerriau de l’avoir droguée à son insu dans la nuit de mardi à mercredi, Sandrine Josso sort du silence. Son objectif ? Sensibiliser au fléau de la soumission chimique, « dont on ne peut plus détourner le regard » selon la députée Modem de Loire-Atlantique. Dans son récit, la femme politique de 48 ans affirme avoir pris un verre avec son collègue parlementaire pour célébrer sa réélection, ce mardi 21 novembre au soir, à son domicile.

Pendant la soirée, il lui aurait préparé plusieurs verres de champagne dont le « goût sucré » la surprend. D’autant qu’elle remarque un « comportement étrange » : elle le voit « se saisir d’un petit sachet en plastique contenant quelque chose de blanc, dans un tiroir de sa cuisine ». Quelques minutes après avoir bu, la députée se trouve mal. Les analyses sanguines et urinaires démontreront qu’elle a consommé de l’ecstasy à son insu. Depuis, Joël Guerriau a été interpellé, puis mis en examen à l’issue de sa garde à vue.

Une ancienne élue de la majorité désormais au Modem

Avant cette affaire de soumission chimique, le nom de Sandrine Josso restait méconnu du grand public, mais pas des politiques. Diététicienne de formation, Sandrine Josso commence sa carrière politique en tant que conseillère municipale dans la commune d’Herbignac, en Loire-Atlantique, en 2014, sous l’étiquette...

Lire la suite de l'article sur Elle.fr

A lire aussi