Sautes d’humeur, anxiété… ces signes du syndrome prémenstruel sont un enjeu de santé publique révèle cette étude

À fleur de peau, fatiguée, tendue, gonflée, avec éventuellement des douleurs à la tête, au dos, aux seins, au ventre, et puis des problèmes digestifs ou encore dermatologiques : lorsqu’on souffre du syndrome prémenstruel (SPM), l’épreuve recommence à chaque cycle. Il s’agit donc d’une série de symptômes physiques et psychiques qui démarrent entre quelques heures et plusieurs jours avant les règles, et qui disparaissent généralement peu après leur arrivée. Si cette condition suscite moins de tabous ces dernières années, il demeure pourtant mal compris, en partie parce que les données disponibles à ce sujet sont limitées. Une étude américaine évoque pour la première fois sa prévalence et met en lumière à quel point le SPM nuit à la qualité de vie d’une grande partie de l’humanité. Comme le révèle le journal Le Monde, l’étude a été menée par une équipe de chercheurs des universités de médecine de Baltimore et de Virginie. Publiée dans la revue Women’s Mental Health, celle-ci a consisté à sonder les utilisatrices de l’application Flo Health (Flo, en France) qui propose de suivre les cycles menstruels.

Au total, les réponses de 238 114 femmes âgées entre 18 et 55 ans dans 140 pays ont été prises en compte. Les résultats révèlent en premier lieu que les symptômes de type les sautes d’humeur ou anxiété sont si courants, vécu par plus de 64% des femmes interrogées, qu’il devrait s’agir d’un...

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