Le saviez-vous ? Ces 3 lettres sont interdites sur les plaques d'immatriculation
Depuis 2009, l’immatriculation des plaques automobiles a été harmonisée selon la légalisation dite SIV. Parmi leurs points de réglementation, les plaques SIV doivent toutes arborer désormais sept caractères alphanumériques — deux lettres, trois chiffres puis à nouveau deux lettres — séparés par des tirets d’union. Il est impossible pour un conducteur de choisir lui-même le numéro de sa plaque, qui lui est attribué automatiquement par système informatique.
Des vingt-six lettres de notre alphabet, il y en a trois qui sont interdites sur les plaques d’immatriculation en France : le I, le O et le U. Pour ces trois voyelles, il s’agit avant tout d’éviter d’éventuelles confusions lorsque les clichés des radars sont difficilement lisibles. En effet, le I et le O sont considérés comme trop proches visuellement du 1 et du 0, tandis que le U est interdit, car trop ressemblant à la lettre qui la suit immédiatement dans l’alphabet, le V. Pour ne pas se retrouver à verbaliser par erreur un conducteur à la plaque d’immatriculation ressemblante, la réglementation française préfère jouer la sécurité.
Il existe également une combinaison de lettres interdites sur les plaques d’immatriculation : il est impossible d’y graver l’inscription SS, qui peut être considérée comme une référence volontaire ou non à l’Allemagne nazie. Dans le département de la Haute-Garonne, il est également interdit de circuler avec une plaque d’immatriculation d’un modèle antérieur à 2009 (qui pouvait afficher des sigles (...)