Tout savoir sur le chewing-gum

Le terme chewing-gum est né aux États-Unis vers 1850 pour désigner une préparation à base de gomme d’épicéa. Littéralement, il signifie "gomme à mastiquer". Le nom gum est directement emprunté au français "gomme", importé par les Britanniques au XIVe siècle. Quant au verbe to chew, il se traduit par mâcher. Si le mot existe en France au début des années 1930, on lui préfère "gomme à mâcher". Jusqu’en juin 1944 et le débarquement qui le rend familier, à tel point que Le Petit Larousse illustré l’accueille en 1948 (millésime 1947).

Si les hommes ont toujours aimé mâcher (des feuilles, de la cire...), le premier chewing-gum a été inventé vers 1870 par l’Américain Thomas Adams, en mélangeant le latex issu du sapotillier à du sirop et de la résine. Très vite, d’autres inventeurs donnent du goût à ce produit en ajoutant du sirop de menthe ou de réglisse. John Bacon Curtis est le premier à le fabriquer de manière industrielle vers 1880. L’engouement des Yankees est tel que, dès la fin du XIXe siècle, des distributeurs automatiques sont installés sur tout le territoire.

Très répandu outre-Atlantique depuis la fin du XIXe siècle, le chewing-gum se fait encore rare en France. Mais en 1944, le débarquement va tout changer. Largement distribué par les GI, il devient le symbole populaire de la liberté retrouvée, de l’attrait pour les États-Unis, de la décontraction, de la jeunesse. Le pays se met à mâcher en même temps qu’il découvre le Coca-Cola, les bas Nylon, le briquet Zippo ou les cigarettes (...)

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