Tout savoir sur le métier de nuciculteur

Le nuciculteur doit s’armer de patience pour espérer obtenir ses premiers fruits au bout de sept ans. Et ses arbres ne lui donneront ses meilleures récoltes qu’au bout de 15 ans, en moyenne ! Chaque année est rythmée par un long processus. En décembre et janvier, il faut un premier apport d’engrais, déposé au pied des plants. Puis la taille des vergers pour éliminer le bois mort et faire entrer la lumière. Au mois d’avril, encore un ajout d’azote pour nourrir la terre et préparer le printemps.

Dès le début de la floraison, en mai, le nuciculteur applique sur les feuilles du noyer un mélange à base d’oligo-éléments et de nutriments pour favoriser sa croissance. Il installe ensuite des pièges contre les insectes nuisibles et gère l’irrigation en fonction des aléas climatiques. Car l’arbre ne doit jamais souffrir d’excès d’eau ou de sécheresse.

Après l’été, la récolte peut enfin commencer. Le producteur enlève l’enveloppe verte appelée brou et propose le fruit frais sur les marchés. Pour obtenir des noix sèches, il les lave puis les sèche à l’air chaud afin de réduire au maximum le taux d’humidité et favoriser une conservation optimale. En cassant les coques, il accumule des cerneaux, prêts à l’emploi, qu’il vend également.

Ancrée dans nos terroirs et extrêmement qualitative, la noix française, issue du Sud-Ouest (Lot, Dordogne, Corrèze) et du Sud-Est (Rhône-Alpes), représente seulement 1% de la production mondiale avec, en moyenne, 36.000 tonnes annuelles, loin derrière la Chine (...)

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