Tout savoir sur la poutargue

Ce produit d’exception est le nouveau snobisme des foodies. Zoom sur la poutargue, une obsession de très, très bon goût.

La poutargue, un produit rare

Poutargue ou boutargue en Provence, bottarga chez les Italiens, karasumi en japonais… Elle a mille noms, mais un seul goût : excellent ! Ce produit d’exception hyper riche en oméga-3 est consommé depuis l’Antiquité aux quatre coins de la planète. De quoi s’agit-il ? D’un produit 100 % naturel et artisanal : des oeufs de mulet sauvage séchés et pressés. La poutargue se présente presque toujours enrobée dans une fine couche de cire alimentaire, pour une conservation optimale, à l’abri de toute oxydation. Elle est mise sous vide après cet enrobage.

Une dégustation brute
Selon l’affinage, la couleur d’une poutargue varie du jaune orangé au brun ambré. Pour la savourer, deux options sont possibles. La première consiste à la trancher finement avec un couteau bien aiguisé, après avoir ôté la cire (qui ne se mange jamais), comme on le fait avec la peau d’un saucisson. Seconde option, utiliser une râpe à parmesan – il faut pour cela choisir une poutargue bien sèche. Bonne nouvelle, elle peut se conserver jusqu’à six mois au frigo, dans une boîte hermétique.

Comment déguster la poutargue ?

Façon caviar du sud
Souvent surnommé le « caviar de la Méditerranée », ce mets puissamment iodé se consomme parfaitement en fine tranche sur un blini, avec de la crème fraîche, et accompagné d’un shot non pas de vodka, mais de boukha. Option plus sage : déguster une poutargue affinée à ce fameux alcool de...

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