Scandale des crèches privées : la ministre Aurore Bergé visée par une enquête pour « faux témoignage »

La ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes Aurore Bergé est visée par une information judiciaire pour « faux témoignage » ce vendredi 31 janvier 2025.

Après avoir nié tout lien personnel avec une lobbyiste des crèches privées devant une commission parlementaire, la ministre Aurore Bergé est visée ce vendredi 31 janvier par des investigations de la Cour de Justice de la République.

La Cour de Justice de la République (CJR) a ouvert mardi 28 janvier une information judiciaire pour « faux témoignage » visant la ministre Aurore Bergé, a annoncé ce vendredi 31 janvier Rémy Heitz, procureur général près la Cour de cassation, dans un communiqué. Ces investigations font « suite à un signalement émanant du bureau de l'Assemblée nationale » le 9 octobre 2024 après « des déclarations faites sous serment devant une commission d'enquête parlementaire le 30 avril 2024 » par la ministre, précise Rémy Heitz.

Le 23 janvier, la commission des requêtes de la CJR, qui filtre les plaintes et signalements, « a émis un avis favorable à la saisine de la commission d'instruction de cette Cour pour instruire contre Mme Aurore Bergé, en sa qualité de ministre, du chef de faux témoignage », ajoute le procureur général. Cette commission d'instruction, composée de trois magistrats, agit comme un juge d'instruction et va donc enquêter.

Des députés de La France insoumise et du groupe Écologiste et Social avaient demandé que le bureau de l'Assemblée nationale, plus haute instance exécutive de la chambre, composée de 22 députés (à majorité à gauche), engage une « procédure pour parjure » contre Aurore Bergé. Après un vote de dix voix contre neuf le 9 octobre, le bureau de l'Assemblée nationale avait saisi la justice.

Enquête du journaliste Victor Castanet

Les députés de gauche la suspectaient d'avoir passé sous silence des...

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