Affaire Dépakine : Sanofi jugé responsable d'un manque de vigilance et d'information sur les risques

Le tribunal judiciaire de Paris a jugé, mercredi 5 janvier, que le groupe Sanofi avait "commis une faute en manquant à son obligation de vigilance et à son obligation d'information" concernant les risques du médicament Dépakine, cet antiépileptique responsable de malformations et de troubles neurodéveloppementaux chez des milliers d'enfants. Il a par ailleurs estimé "recevable" l'action de groupe présentée par l'association de victimes de la Dépakine contre le laboratoire. Sanofi a d'ores et déjà annoncé son intention de faire appel du jugement.

Cette action de groupe, la première dans le secteur de la santé, avait été lancée en mai 2017 à l'initiative de l'Association d'aide aux parents d'enfants souffrant du syndrome de l'anti-convulsivant (Apesac), fondée par Marine Martin. En décembre 2017, le groupe pharmaceutique était condamné (en appel) à verser 3 millions d'euros à Camille, une fillette atteinte d'un syndrome malformatif général lié à la prise de Dépakine par sa mère pendant la grossesse.

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