Se raser les poils pubiens favoriserait les MST
Les personnes sexuellement actives et inquiètes à propos des maladies sexuellement transmissibles devraient peut-être laisser pousser leurs poils pubiens.
Se raser ou s’épiler pourrait favoriser les risques d’infection. (Photo : Trunk Archive)
En effet, de nouvelles recherches menées par E. Charles Osterberg, docteur en médecine et professeur adjoint en chirurgie à l’Université du Texas, ont démontré que les personnes qui taillaient leurs poils pubiens seraient davantage susceptibles de contracter une maladie sexuellement transmissible (MST) et cela à hauteur de 80 %.
Les résultats de l’étude réalisée auprès de 7 580 participants indiquent que les personnes qui se rasent ou s’épilent les poils pubiens au moins 12 fois par an, ainsi que celles qui taillent leurs poils pubiens quotidiennement ou une fois par semaine, sont quatre fois plus susceptibles de contracter une MST que celles qui ne se débarrassent pas de leurs poils dans cette zone.
Il est cependant important de souligner que l’entretien de la pilosité pubienne n'augmente pas nécessairement directement les risques de développer une MST, même si cette étude met bien en évidence une corrélation entre le rasage des poils pubiens et l’augmentation des MST.
Les chercheurs suggèrent en revanche que l’entretien des poils pubiens, généralement à l’aide d’un rasoir ou de cire, peut provoquer des microcoupures sur la peau autour de l’appareil génital, créant ainsi des brèches par lesquelles s’immiscent les bactéries et les virus. Beurk !
L'équipe de recherche suggère également que l’activité sexuelle plus accrue des personnes qui prennent particulièrement soin de leur intimité serait en cause, exposant ces personnes à davantage de MST.
Il est donc de bon ton de conserver sa toison, alors pourquoi ne pas demander au Père-Noël de vous ramener un peu de Fur Oil (comprendre « huile pour fourrure ») dans sa hotte afin d'hydrater et soigner vos poils pubiens.
Collaboratrice
Yahoo Beauty