Sebastian Stan a vécu en immersion dans l'univers de Donald Trump des années 70 pour The Apprentice

Sebastian Stan s'est plongé dans des images d'archives de Donald Trump 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, pour se préparer à l'incarner dans The Apprentice.

Dans ce biopic, la star de Marvel endosse le rôle de Donald Trump à l'époque où celui-ci était un magnat de l'immobilier à New York, dans les années 1970 et 1980.

Pour se préparer à jouer un personnage public aussi connu, Sebastian Stan a expliqué qu'il a suivi un « processus d'immersion 24/7» au cours duquel il a passé la plupart de ses journées à écouter celui qui allait devenir le président des États-Unis. « C'était une sorte de processus d'immersion 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, où je vivais en quelque sorte avec lui, dans mes écouteurs, sur mon téléphone et sur YouTube, partout où j'allais et marchais, quoi que je fasse, si j'étais dans les toilettes, je l'écoutais. Je ne sais pas comment faire autrement qu'à 100% et c'est ce que j'ai essayé de faire dans le peu de temps que nous avions », a-t-il précisé lors d'une conférence de presse au Festival de Cannes.

Cependant, la star d'Avengers : Endgame a noté qu'il s'est tenu bien à l'écart des séquences modernes de l'ex-président Trump afin de pouvoir rester concentré sur la période concernée.

« J'ai dû prendre mes distances avec beaucoup de choses d'aujourd'hui et vraiment revenir au passé - nous avons eu de la chance dans le sens où il y a beaucoup de choses à voir, à regarder et à lire, beaucoup d'interviews qu'il a données à cette époque... Ça nous a énormément aidés », a expliqué l'acteur.

Mais ce travail pour approcher au plus près la vérité du personnage n'a pas été bien accueilli par le principal intéressé, qui a dépêché son

équipe de campagne pour dénoncer le film après sa présentation à Cannes lundi soir. Et ils n'y sont pas allés de main-morte ! « Ordure », « Pure fiction » sont parmi les propos énoncés. Sans surprise, les représentants de Donald Trump ont déclaré qu'il allait intenter une action en justice « pour répondre aux affirmations manifestement fausses de ces prétendus cinéastes ». Ils ont affirmé qu'il s'agissait de « diffamation purement malveillante ».

Le réalisateur Ali Abbasi ne s'est pas laissé impressionner; il a réagi à cette déclaration mardi 21 mai (24), en affirmant qu'il serait prêt à rencontrer M. Trump, à projeter le film devant lui et à s'entretenir avec lui à ce sujet par la suite.