Selon Janet Jackson, Kamala Harris n'est "pas assez noire" (et Donald Trump est d'accord avec elle)

"Elle n'est pas noire !". Janet Jackson s'indigne de voir Kamala Harris, éventuelle première Présidente de l'histoire des Etats-Unis, parler du racisme qu'elle a vécue. Quitte à ce que la chanteuse adopte la même rhétorique qu'un certain... Donald Trump !

"Kamala Harris ? Elle n’est pas noire ! Elle est indienne"

Cette analyse politique, agrémentée d'un "En tout cas, c'est ce qu'on m'a dit", émane d'une des plus célèbres popstars : Janet Jackson. A en croire la chanteuse, qui l'a énoncé en pleine interview, la Vice présidente du gouvernement Biden, qui pourrait bien devenir la toute première Présidente des Etats-Unis en novembre prochain... N'est pas noire. Voilà.

Et ce, alors qu'elle a tout au long de sa carrière revendiqué son soutien envers la communauté afroaméricaine - lorsqu'elle était procureure, par exemple - et témoigné du racisme dont elle fut elle-même victime, durant ses études en sciences politiques ou aux plus près des gens de pouvoir. En fait, Janet Jackson dit cela pour la simple raison que la Démocrate est née d'une mère indienne chercheuse en cancérologie. Elle ne serait donc pas noire, ou "pas assez" noire à ses yeux.

Et ce, alors que son père, professeur d'économie... est jamaïcain.

Si ce discours semble incongru, il n'est malheureusement pas étonnant. Twist inattendu : la chanteuse adopte la même rhétorique qu'un certain... Donald Trump ! Souvenez-vous...

Donald Trump d'accord avec Janet Jackson à propos de Kamala ? La popstar fait son droit de réponse

Effectivement, Donald Trump à l'unisson accuse sa rivale à la présidentielle de se faire passer pour une "femme noire", par pur opportunisme. Selon Trump, Kamala Harris prétend...

Lire la suite


À lire aussi

"Je ne savais pas qu'elle était noire !" : Donald Trump s'attaque à Kamala Harris, "indienne depuis toujours"
Il sera déterminant face à Donald Trump : qui est le colistier de Kamala Harris, gouverneur et défenseur du droit à l'IVG ?
Réélire Donald Trump ? Ce serait accepter "quatre années de misogynie de trop", alerte la presse américaine