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Avis aux couche-tard et à ceux qui ne sont pas du matin, se lever trop tôt vous rendrait… Psychopathes !

Avis aux couche-tard et à ceux qui ne sont pas du matin, se lever trop tôt vous rendrait… Psychopathes !

En voilà une bonne nouvelle ! Si vous aussi vous avez (littéralement) des envies de meurtre lorsque votre réveil sonne (beaucoup trop) tôt le matin, vous allez voir qu’il y a une explication scientifique à tout ça. Et que ce n’est pas qu’une question de flemme ou de soirée un peu trop arrosée la veille.

Dormir, c’est important. C’est un peu notre credo. Mais avec notre mode de vie à 100 à l’heure où on manque de temps pour tout, les minutes passées sur l’oreiller sont précieuses... Selon une étude américaine publiée dans la revue scientifique Sage Journal, ne pas écouter son métabolisme pourrait avoir des conséquences néfastes et surtout être dangereux pour notre santé mentale. On ne parle pas juste d’être de mauvaise humeur ou de devoir assumer ses cernes mais d’avoir un comportement déviant. Les chercheurs ont découvert que notre comportement éthique était directement impacté par notre horloge interne.

Savoir s’écouter

Votre boss est désespéré.e parce que vous êtes incapable d’arriver à l’heure le matin ? Vous êtes toujours le.la premier.e à prendre un Uber en soirée parce que vous êtes claqué.e ? Si vous ne le saviez pas encore, sachez que vous n’y êtes rien ! C’est comme ça et pas autrement. C’est la nature, comme dirait papi.

On le sait, on a tous une sorte de petite pendule dans la tête. C’est ce qu’on appelle l’horloge interne dans le langage courant (chronotype en sciences, mais il est un peu tard pour entrer dans le détail). Concrètement, elle définit notre rythme de sommeil et détermine si on est plutôt du matin ou du soir. Si elle dure plus de vingt-quatre heures, vous faites partie de la team couche-tard. Dans le cas contraire, vous êtes un.e couche-tôt. L’étude en question parle de "hiboux" pour nommer les individus qui vivent la nuit, d’"alouettes" pour ceux qui adorent faire leur footing à 6h du mat et de "diurnes" pour ceux qui sont entre les deux.

Ode à la grasse matinée

Pour la faire simple, l’horloge interne est composée de deux mécanismes. Le premier porte le nom d’homéostasie alias la pression qui nous martèle qu’il faut qu’on dorme quand on a un peu abusé. Le deuxième, le cycle circadien, est là pour réguler les moments passés éveillé.e et notre temps de sommeil. Maintenant, vous pourrez briller en société.

C’est donc cette relation entre ces deux éléments qui fait varier notre comportement avec les autres. Si les mécanismes s’accordent (c’est-à-dire que vous allez vous coucher quand vous vous sentez fatigué.e), vous pétez la forme et votre comportement social sera influencé de manière positive. Tout bénef, quoi. En revanche, s’ils s’opposent (vous restez éveillé alors que vous êtes au bout du rouleau ou vous vous levez alors que vous manquez clairement de sommeil), il sera influencé négativement.

En gros, perturber son cycle de sommeil naturel pourrait avoir un effet dévastateur sur son équilibre psychologique voire atteindre notre moralité. On va peut-être arrêter de lutter pour s’extirper du lit le matin ou de se forcer à ne pas faire de grasse mat’ le week-end du coup.