"Septième ciel", la réjouissante série qui explore la sexualité des seniors

"Septième ciel", la réjouissante série qui explore la sexualité des seniors - OCS
"Septième ciel", la réjouissante série qui explore la sexualité des seniors - OCS

Planter une comédie romantique dans un EHPAD, il fallait oser. "Septième ciel", série drôle et tendre diffusée sur OCS, raconte une histoire de coeur et de cul au troisième âge.

Jacques a l'oeil bleu sombre et le sourcil froncé. Sa fille, Isabelle, ne supporte plus leur cohabitation : il est temps de le placer dans une résidence pour personnes âgées. Jacques, parfaitement autonome, semble mal accepter cette répudiation. Au point d'avoir des idées (très) noires. Jusqu'à ce qu'il croise la pétulante Rose au détour d'un couloir de l'EHPAD. Elle est solaire, élégante et semble trouver ce petit nouveau très à son goût. Après une brève parade de séduction, les deux septuagénaires vont se mettre en couple. Et cette relation ne sera pas platonique, loin de là.

Septième ciel raconte l'histoire d'une délicieuse renaissance, celle de l'esprit qui s'était mis en veilleuse, celle du corps que l'on avait délaissé. La créatrice Clémence Azincourt, avec la participation d'Alice Vial (qui réalise l'intégralité des épisodes), ose montrer ces peaux ridées que l'on ne voit que trop peu, ces visages patinés par le temps et les placent au coeur de son récit. Leur regard posé sur ce couple se fait doux et sensuel.

Ici, il est question de désir, de liberté et de réveil charnel, autant d'élans que l'on pensait relégués au passé. Dans cette série, la sexualité des seniors se voit, se dit et se raconte aussi. On y papote de cul joyeusement et sans fausse pudeur. Des dialogues crus mais jamais vulgaires, qui brisent le tabou de la libido chez les aîné·e·s.

Faire sortir les...

Lire la suite


À lire aussi

Les Oscars ont snobé les réalisatrices (une fois n'est pas coutume)
La cheffe d'orchestre Lydia Tár est-elle une vraie personne ?
"J'ai une vraie addiction" : Elodie Frégé brise le tabou de l'alcoolisme chez les femmes