Service national universel : un stage de 12 jours pour les élèves de seconde est fortement contesté

Dans le cadre de la généralisation du service national universel, le gouvernement envisage la mise en place d’un stage de douze jours à la rentrée de seconde. Une possibilité qui est loin de faire l’unanimité.

Cette semaine, plusieurs syndicats enseignants ont été reçus au cabinet de la secrétaire d’Etat chargée de la jeunesse, Sarah El Haïry, pour évoquer le Service national universel. D’après les informations de « France Info », un stage obligatoire de douze jours, en uniforme, serait donc envisagé pour les élèves de seconde sur le temps scolaire dès la rentrée de septembre. Ce projet permettrait aux enseignants de lycée de pouvoir inscrire leur classe à réaliser un « séjour de cohésion ». Une nouvelle piste de travail qui n’a pas fait l’unanimité.

De nombreuses critiques

« Les élèves ont davantage besoin d’école, ils n’ont pas besoin de SNU. Ce stage ferait perdre douze jours de cours », a estimé Sophie Vénétitay, secrétaire générale adjointe du SNES-FSU, auprès de « France Info », le jeudi 18 mai dernier. « On ne fait pas avancer une société en retirant des heures de cours aux élèves », a-t-elle ajouté. D’après elle, les promesses de « mixité sociale » faites par le gouvernement pour promouvoir le SNU ne seraient qu’un « paravent ». « Dans le projet qui nous a été présenté cette semaine, on est dans l’idée qu’une classe va partir dans un centre SNU de proximité, ce qui veut dire qu’il ne va pas y avoir de mélange entre les élèves de différentes régions », a-t-il souligné.

Sophie Vénétitay a également pointé le fait que ce SNU est seulement réservé aux jeunes de nationalité française....

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