"Seulement 9% étudient exclusivement les femmes" : Juliana Antero, chercheuse de l'INSEP, parle du cycle menstruel dans le sport

"Seulement 9% étudient exclusivement les femmes" : Juliana Antero, chercheuse de l'INSEP, parle du cycle menstruel dans le sport

En 2016, la nageuse chinoise faisait face à une défaite aux Jeux Olympiques. Elle avait dit : "En fait, j'ai eu mes règles hier soir". En 2019, lors de la coupe du monde de foot féminine, l'équipe américaine parlait également de menstruations, or, pas de façon négative.

Juliana Antero, ancienne gymnaste brésilienne de haut niveau, est maintenant chercheuse à l'INSEP L'Institut National du Sport, de l'Expertise et de la Performance). Utiliser son cycle menstruel comme une force, c'est le sujet qu'elle a exploré et elle en parle.

Quelle surprise quand on apprend que le cycle menstruel dans le sport, c'est comme si ça n'existait pas ! La chercheuse raconte que l'on manque de données sur notre propre physiologie. Lorsque l'on se base sur les cinq dernières années d'études concernant les athlètes hommes et femmes, Juliana Antero dit : "Seulement 9% étudient exclusivement les femmes. Tandis que 71% des études concernent uniquement les hommes". Ainsi, ils se rendent compte que, en termes de physiologie de l'exercice, de la planification de l'entraînement et des recommandations nutritionnelles, les études sont majoritairement basées sur la physiologie masculine. Alors, la chercheuse indique qu'aujourd'hui les sportives s'entraînent comme les hommes.

Concernant cet entraînement des hommes, il s'agit d'une phase où la charge d'entraînement est diminuée pour monter en puissance le jour J. Néanmoins, si l'on prend en compte les différentes physiologies, celle des hommes est plutôt linéaire (...)

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