Shannen Doherty "incapable de travailler" à cause de son cancer : elle évoque ses difficultés financières
Depuis l'annonce de la récidive de son cancer, Shannen Doherty n'a jamais caché les difficultés qu'elle pouvait rencontrer. La comédienne, qui n'est plus en état de travailler, s'inquiète pour ses finances, alors qu'elle vient de divorcer.
Après avoir vaincu le cancer une première fois, Shannen Doherty livre aujourd'hui un combat contre une version toujours plus agressive de la maladie. Son cancer du sein s'est métastasé, et touche désormais son cerveau et ses os. Si la comédienne ne perd pas espoir et s'accroche à la vie, elle en a toutefois conscience : face au coût des traitements, sa situation financière commence à se compliquer.
Elle demande une pension alimentaire à son ex-mari
En avril 2023, Shannen Doherty annonçait son divorce avec Kurt Iswarienko, son compagnon de longue date. Et selon des documents légaux obtenus par US Weekly, le 14 juin 2024, elle lui a déposé une demande en justice pour obtenir une pension alimentaire d'un montant de 15 343 dollars, soit un peu plus de 14 000 euros par mois. Une somme à laquelle s'ajoute une demande de remboursement de 20 000 dollars environ pour divers frais de justice qu'elle a dû engager dans leur divorce.
"En raison de mes problèmes de santé récurrents, je suis en grande partie incapable de travailler et je n’ai aucune perspective d’emploi futur. Aujourd’hui, pratiquement tous les revenus que je gagne sont des revenus résiduels provenant d’un travail que j’effectuais avant mon mariage." Les revenus en questions sont majoritairement des droits touchés pour la diffusion en streaming de la série "Charmed", dans laquelle elle a joué de 1998 à 2001. Or, la diffusion de la série va être drastiquement réduite dès la fin du mois : "J'ai récemment appris que "Charmed" ne sera plus diffusé sur aucune plateforme de streaming majeure après le 30 juin 2024. En conséquence, mon futur revenu résiduel diminuera considérablement."
Vidéo. Shannen Doherty dénonce les méthodes des tabloïds
Elle dénonce le train de vie de son ex-mari
Selon Shannen Doherty, Kurt Iswarienko ne devrait pas avoir de mal à lui verser une pension alimentaire, puisqu'il dépense régulièrement "dans sommes exorbitantes" : "Alors que j'ai été incapable de travailler et que j'ai engagé des frais médicaux exorbitants non couverts par l'assurance pour subir des traitements expérimentaux dans l'espoir de prolonger ma vie, Kurt a utilisé l'avion, dépensant des milliers de dollars dans des spas médicaux, des bijouteries, chez Gucci et sur les vols pour son "agent" (Collier Grimm, avec qui son ex-mari entretiendrait une liaison, selon la comédienne, ndlr), tout en affirmant simultanément qu'il ne dispose pas de fonds suffisants pour me soutenir", dénonce-t-elle dans sa plainte.
"Bien que les revenus de Kurt soient nettement supérieurs aux miens, il n’a versé aucun paiement de pension alimentaire temporaire et n’a versé aucune contribution aux honoraires et frais de mon avocat ou de ma comptabilité depuis le moment où notre action en divorce a été déposée", conclut-elle.
Des inquiétudes concernant son assurance
Si Shannen Doherty est si inquiète concernant ses finances, c'est aussi parce qu'elle pourrait prochainement perdre son assurance maladie, actuellement fournie par la Sag-Aftra, syndicat professionnel pour les artistes aux Etats-Unis. Puisqu'elle n'a eu qu'un seul rôle depuis 2022, et que sa santé ne lui permet pas de reprendre le travail, elle risque de perdre son assurance maladie dans les mois à venir, ce qui va "drastiquement augmenter" ses dépenses de santé, précise-t-elle.
Le 9 mars 2023, elle avait déjà poussé un coup de gueule contre son syndicat sur Instagram. "Je suis curieuse au sujet des gens qui, comme moi, ont travaillé depuis qu'ils ont 10 ans et qui ont payé des cotisations à @sagaftra. Quand nous ne sommes pas en mesure de travailler pour des raisons de santé pourquoi notre syndicat nous abandonne-t-il ? Je pense que nous pouvons faire mieux pour tous nos membres", avait-elle dénoncé en s'adressant à Fran Drescher, présidente de la Sag-Aftra.
"L'assurance maladie ne devrait pas être basée sur le revenu annuel. C'est une contribution à vie. Et pour moi et beaucoup d'autres, nous avons payé toute une vie de cotisations qui sont annulées uniquement parce que nous ne répondons pas à vos critères actuels. Ce n'est pas normal."
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