Somnifères : voici comment les arrêter en douceur
Bien sûr, ces médicaments sont efficaces, mais ils entraînent une véritable accoutumance et, très souvent, des effets indésirables. Sans compter qu'ils ne règlent pas les causes de l'insomnie. Prêt au sevrage ? Suivez le guide.
Vous faites partie de ceux qui prennent un cachet pour dormir ? S'il s'agit de retrouver le sommeil dans des périodes difficiles, pas de problème. Les médecins prescrivent des benzodiazépines, des médicaments tranquillisants qui facilitent l'action du Gaba (un neurotransmetteur à l'action apaisante) au niveau du cerveau. Leur dénomination finit souvent en « am » (prazépam, alprazolam…) et ils possèdent d'indéniables propriétés anxiolytiques.
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Il existe aussi deux principes actifs apparentés à ces benzodiazépines, zolpidem et zopiclone, qui, eux, sont de réels hypnotiques. Le hic ? Au bout de quelques semaines, on s'y habitue et il faut par conséquent augmenter les doses pour retrouver un bénéfice. De plus, les effets indésirables, comme des pertes de mémoire ou une fatigue dans la journée, vont apparaître ou s'aggraver. A la longue, les benzodiazépines augmentent aussi les risques de maladie d'Alzheimer. Mieux vaut donc s'en débarrasser sans tarder… mais pas n'importe comment !
Un sevrage accompagné
Anxiété, diffcultés d'endormissement, ruminations, cauchemars… Les symptômes qui se manifestent à l'arrêt des somnifères sont parfois extrêmement désagréables. Ils apparaissent lorsque l'on a dépassé la durée de prise maximale recommandée, qui est d'un mois pour les molécules hypnotiques (zolpidem,...