« Le soufflage de verre, c’est comme apprendre à danser, il faut s’accrocher » : rencontre avec l’artisane Eve George

En France, seule une dizaine de femmes continuent de pratiquer l’art du soufflage de verre. Parmi elles, Eve George, finaliste de notre seconde édition du "Prix des Artisanes", lancé avec le soutien du groupe LVMH. Elle nous raconte sa passion pour le verre et le design, indissociables de son art. Rencontre.

Impossible de souffler du verre dans ce studio d’art parisien étroit, à deux pas de la place de la Bastille. C’est pourtant ici que se rend Eve George, souffleuse de verre et designer, plusieurs jours par semaine. Cette trentenaire passionnée partage son temps entre le soufflage de verre dans son atelier de Mont-Saint-Jean (Bourgogne) et le design, à Paris. Des allers-retours créatifs qui ont forgé l’identité de l’Atelier George, né il y cinq ans.

Jamais deux pièces identiques

« Le verre en lumière, c’est ce que je préfère », résume Eve George. Luminaires, poignées de porte, art de la table… En plus d’imaginer une collection tous les deux ans, elle travaille avec des clients (hôtels, restaurants, architectes d’intérieur…) pour des projets sur mesure. « La dé-standardisation est constante dans mon travail, explique-t-elle. Même si je reproduis une pièce, il y a toujours une part d’aléa qui la rend unique. » Sa première source d’inspiration ? La nature. « Pour la collection "Cime", je coule du verre en fusion, à plus de 1000 degrés, sur des végétaux, pour obtenir leur empreinte », explique-t-elle, une lampe nacrée entre les mains. Feuilles de palmier collectées au Jardin des Plantes, chardons de Bourgogne, lierre… chaque végétal sert d’outil de création.

Atelier George-France Design Week-Portes Ouvertes 2022-Aubier 3
Atelier George-France Design Week-Portes Ouvertes 2022-Aubier 3

Lampe à poser "Aubier", empreintes de souches de bois massif

Un coup de foudre pour l’art verrier

Luminaires marbrés aux couleurs pastel, disques...

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