Soumission chimique : Joël Guerriau exclut de démissionner du Sénat, après sa mise en retrait

Le sénateur Joël Guerriau, soupçonné d’avoir drogué la députée Sandrine Josso afin de l’agresser sexuellement, a exclu de démissionner, dans un entretien accordé à « Ouest France » jeudi 26 septembre. Il avait annoncé sa mise en retrait des travaux parlementaires, mercredi.

Mise à jour le 27 septembre 2024 – Le sénateur Joël Guerriau, soupçonné d'avoir drogué la députée Sandrine Josso afin de l'agresser sexuellement, a exclu de démissionner, jeudi 26 septembre dans un entretien à « Ouest-France », jugeant que ce serait « totalement injuste ». « C’est très difficile de tenir. Mais je ne veux pas démissionner. Ce serait totalement injuste car la justice n’a pas tranché. Certes, des faits me sont reprochés, mais je le répète, je n’ai jamais eu de mauvaise intention à l’égard de Sandrine Josso. Jamais », a déclaré Joël Guerriau au quotidien régional, en appelant au respect de la présomption d’innocence.

Joël Guerriau a assuré à « Ouest-France » que Gérard Larcher lui avait « dit que la meilleure solution » serait de se « mettre en retrait, le temps que la procédure se termine ». « On s’est mis d’accord pour une mise en retrait », a-t-il insisté. Le sénateur Guerriau a ajouté avoir démissionné de la vice-présidence de la commission des Affaires étrangères et avoir dit à Gérard Larcher qu'il « réfléchissai(t) encore concernant le secrétariat » du Sénat.

Le sénateur (Horizons) a été interrogé mardi au tribunal de Paris sur une vingtaine de recherches suspectes retrouvées dans son téléphone, telles que « drogue et viol », « point de vente GHB » ou « GHB effets lendemain », effectuées près d'un mois avant les faits dénoncés par Sandrine Josso (MoDem). À...

Lire la suite de l'article sur Elle.fr

A lire aussi