Stéphane Bern défend Cyril Hanouna et C8 face à l'Arcom
Stéphane Bern n'est pas d'accord avec la décision de l'Arcom de supprimer l'accès à la TNT pour C8.
A l'instar de Benjamin Castaldi ou Vincent Moscato, il critique cette suppression d'antenne qui privera Cyril Hanouna de son audience télévisuelle à partir du 28 février 2025.
L'animateur de télé et radio, et responsable de la Mission patrimoine soutenue par le ministère de la Culture, voit même dans cette révocation de l'attribution des fréquences à C8 « un règlement de comptes politique contre Hanouna et Bolloré ». S'il précise qu'il « faut respecter les règles », Stéphane Bern avoue qu'il ne sait pas si la chaîne de Vincent Bolloré les a enfreintes, tout en reconnaissant : « C'est vrai qu'il y a eu des amendes importantes ».
De toute manière, Stéphane Bern n'a rien contre « des chaînes d'info avec un parti-pris ». « Ça ne me choque pas, c'est au téléspectateur de zapper ou pas », dit le journaliste qui assume d'avoir travaillé « pendant trente-deux ans au Figaro. »
« On ne va pas se mentir, c'est un journal plutôt conservateur. On peut donner la parole aux autres mais on assume ses idées », assène-t-il sur Buzz TV Le Figaro.
C8 a depuis saisi le Conseil d'État pour contester la décision de l'Arcom. « La décision de l'Arcom de non-présélection de C8 fait bien grief à la chaîne et présente un caractère irréversible en excluant C8 de la phase de négociation des conventions avec l'Arcom », indique dans sa demande Canal+, groupe auquel appartient C8.
La chaîne dénonce une mesure « inédite dans l'histoire de la TNT, depuis sa création en 2005 ». Elle demande donc « au Conseil d'État d'empêcher une atteinte aussi massive et disproportionnée à l'existence même de l'entreprise. Celle-ci compte 300 collaborateurs.