Une start-up britannique crée un tampon qui teste les IST

Une start-up britannique a mis au point un tampon hygiénique permettant de dépister les infections sexuellement transmissibles (IST). Comment ça marche ?

Et s’il était bientôt possible de s’auto-dépister pour les infections sexuellement transmissibles chez soi, à l’aide d’un simple tampon hygiénique ? C’est en tout cas ce que la presse britannique laisse entendre, en présentant une innovation basée par la technique de biologie moléculaire PCR, dont le nom nous est devenu familier depuis la pandémie de Covid-19.

Daye, une start-up de biotechnologie britannique, révèle en effet avoir conçu un tampon hygiénique de diagnostic des IST, qui utilise la PCR pour déterminer si la personne porteuse du tampon est positive à la chlamydia, à la gonorrhée ou encore aux trichomonas. Le tampon permet en fait de remplacer l’écouvillon (comprenez, une sorte de coton-tige permettant de faire un prélèvement, ici vaginal), ainsi que le spéculum inséré dans le vagin pour pouvoir réaliser ledit prélèvement.

Accélérer le diagnostic et lever d’éventuels freins

L’objectif est clair : accélérer le diagnostic et le traitement des IST, en évitant la case “rendez-vous chez le gynécologue”, que certaines femmes peuvent redouter ou ne parviennent pas à honorer du fait du manque de médecins ou de moyens financiers.

Interviewée par nos confrères du Guardian (Source 1), Michelle Tempest, professeure de droit médical et d’éthique à la faculté de médecine de l’université de Cambridge (Royaume-Uni), a déclaré que Daye...

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