Cette startup élabore le premier tampon au monde capable de dépister les IST
La société de santé gynécologique Daye a annoncé le lancement d’un « tampon de diagnostic » pour cinq IST courantes ce qui permettrait, espère-t-elle, d’accélérer leur diagnostic et leur traitement, en particulier parmi les patientes anxieuses ou gênées à l'idée de se rendre en cabinet. Faisant actuellement l’objet d’un essai clinique au Royaume-Uni, le dispositif repose sur une technique de laboratoire désormais bien connue : la PCR.
Et s’il était bientôt possible de réaliser des tests de dépistage pour toutes sortes d’infections sexuellement transmissibles (IST) dans le confort de son domicile ? Tel est l’objectif de Daye, une startup spécialisée dans la santé des femmes qui lance un essai clinique en partenariat avec l’entreprise Lindus Health. Le but ? Tester l’efficacité d’un « tampon de diagnostic » pour la collecte et l'analyse d'échantillons, destiné aux femmes et aux personnes désignées de sexe féminin à la naissance. A utiliser à la place d’un écouvillon ou d’un spéculum ce dernier utilise un test de réaction en chaîne par polymérase (PCR) pour dépister les IST les plus courantes : chlamydia, gonorrhée, trichomonas, mycoplasmes et uréeplasma. Pour rappel, ce test rapide est conçu pour la détection du matériel génétique (ADN ou ARN) des bactéries ou virus après une amplification. Outre le SARS-CoV-2, virus qui provoque le COVID, récemment, cette technique permet de procéder tous les jours à des milliers de dépistages de maladies telles que les diarrhées infectieuses, les infections respiratoires et certaines maladies hématologiques ou des cancers.
L'objectif du kit de dépistage est donc de rechercher des traces de matériel génétique provenant d'agents pathogènes responsables des IST. Et ainsi venir aux nombreuses femmes confrontées « à des obstacles à la fois pratiques et émotionnels au dépistage, notamment des...
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