Stop aux injonctions, il n’y a pas de bon ou de mauvais confinement !

La France est confinée officiellement depuis dix-sept jours, et pour encore au moins deux semaines. L'occasion pour tous les Français enfermés de cuisiner des recettes de chef, de regarder des films cultes, de lire tous les livres qu’ils s’étaient juré d’ouvrir, d’entretenir leur corps avec les nombreux coachings proposés sur Instagram, ou de visiter des musées sur Google… Bref, tout ce que je ne fais pas. Explications.

Mi-mars, Emmanuel Macron annonce que la France doit se confiner pour au moins deux semaines. Branle-bas de combat. Tous les parents d’enfants scolarisés ont dû repenser leur organisation entre l’aide aux devoirs, leur propre travail - s’ils ont accès au télétravail - et les moments pour eux. Les couples sans enfants ont dû apprendre à être ensemble du matin au soir. Et moi, seule dans mon appartement parisien avec un chien et un chat, j’ai vu venir l’ennui, comme des millions de Français, même si, heureusement, j’ai la possibilité de télétravailler et donc d’être occupée une grande partie de la journée. Mais attention, télétravail et ennui peuvent parfaitement cohabiter en période de confinement lorsqu’on n’a aucun interlocuteur humain.

A quoi ressemble un « bon » confinement ?

J’ai regardé ce que mes amis faisaient sur Instagram. Quelle énergie ! Ils se sont mis au sport, à suivre méticuleusement les programmes des coachs sur Instagram, ils cuisinent des banana breads, ils font de la méditation, ils améliorent leur posture du corbeau au yoga, ceux qui sont rentrés chez leurs parents trient leurs photos d’enfance, jettent leurs vieux cahiers de classe, ils se lancent dans des marathons des films à voir une fois dans sa vie, ils demandent des conseils de séries à voir… Tout pourvu de ne pas tourner en rond dans 30 mètres carrés, sans balcon. Telles sont donc les injonctions à un « bon » confinement.

Et moi ? Bien...

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