Strasbourg: au procès du « requin », un pédophile face à ses 34 victimes

La cour d’assises du Bas-Rhin juge à partir de lundi un père de famille accusé de 34 agressions sexuelles et de trois viols sur des fillettes.

Maire adjoint, prof, chef scout : Jean-Christophe Karcher a avoué son attirance pour le corps des pré-adolescentes au cours de sa détention provisoire entamée fin 2018. Cet homme de 50 ans aurait agressé des dizaines de fillettes, des amies de ses filles pour l’essentiel, qu’il invitait dans la piscine familiale où il imposait le « jeu du requin ».

Les faits retenus se sont déroulés entre 2007 et 2018 et la plupart des victimes avaient entre 9 et 11 ans. Le procès, qui doit durer deux semaines, pourrait ainsi se dérouler à huis clos, partiel ou total.

Dans de nombreux cas, les filles de l’auteur présumé servaient à leur insu « d’appât », permettant de mettre en confiance leurs amies, invitées à se baigner à l’arrière du pavillon familial.

Jeu du requin

Dans le bassin, Jean-Christophe Karcher prétextait le « jeu du requin » pour saisir les fillettes à pleines mains, souvent sur leurs parties intimes et en s’égarant sous leur maillot de bain.

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Après la baignade, suivait le bain, qu’il insistait pour donner à ces enfants pourtant en âge de le faire seules, multipliant les attouchements. Puis venaient le séchage, et des massages, où les petites filles, nues, devaient promettre de garder le secret.

L’affaire, tentaculaire, a fait vaciller Niederrœdern, bourgade d’à peine 1 000 habitants à une trentaine de kilomètres de Strasbourg, d’où...

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