Stress post-traumatique : les symptômes particuliers qui doivent pousser à consulter

Chez les individus souffrant de stress post-traumatique, l’épisode ou les épisodes traumatiques n’ont pas pu être correctement mis en mémoire. Cet état engendre divers symptômes spécifiques et handicapants, comme la reviviscence, l’hypervigilance, la dissociation, la dépression ou encore les troubles du sommeil. D’après l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), le stress post-traumatique touche 5 à 12 % de la population générale. Il est essentiel d’en détecter les signes typiques rapidement, pour pouvoir le diagnostiquer, le prendre en charge, et assurer la sécurité des patients et de leur entourage.

Connu depuis l’Antiquité, l’état de stress post-traumatique a été cliniquement précisé à partir des troubles observés chez les vétérans américains de la guerre du Vietnam. Il s’agit d’un trouble de l’anxiété sévère, qui se met en place en réponse à :

Les personnes concernées ont pu subir une exposition traumatique directe (victime directe d’un acte ou d’une situation), indirecte (témoin d’un acte ou d’une situation) ou secondaire (soignants, secours, pompiers ou policiers ayant pris en charge une ou plusieurs victimes).

D’après les estimations de l’Inserm, le stress post-traumatique concerne 5 à 12 % de la population. Il est encore plus présent chez certaines populations à risque comme les militaires ou les pompiers. Alors qu’il peut avoir des répercussions dramatiques sur la vie des personnes concernées, il est parfois difficile à diagnostiquer. En effet, (...)

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