Le succès de Vinted secoue le textile

La plateforme lituanienne de vente de vêtements de seconde main est le quatrième site d'e-commerce en France.

Le coronavirus n’a pas ralenti l’expansion de Vinted, au contraire. Pendant les confinements, propices au rangement, la start-up lituanienne a observé une augmentation de 16 à 17% du nombre d’articles mis en ligne sur sa plateforme de vente de vêtements d’occasion où les vendeurs sont notés et qui accueille aussi depuis 2020 des objets de décoration. «Une partie de cette croissance est organique, dans le sillage des années précédentes, mais une autre partie est probablement due au fait que les gens passent plus de temps chez eux, mettant à profit de vider leurs armoires et de gagner un peu d'argent supplémentaire en cette période difficile», analyse Thomas Plantenga, le P-DG. Depuis son lancement en Italie en décembre dernier, l’entreprise est présente dans 13 pays et compte 37 millions d’utilisateurs en Europe.

En France, son premier marché, Vinted revendique 16 millions d’adeptes, un chiffre en hausse de 4 millions par rapport à l’an dernier. Il s’est hissé au quatrième rang des sites d’e-commerce les plus consultés , derrière la Fnac et devant Carrefour, selon Médiamétrie et la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad) au quatrième trimestre 2020*.

Né en 2008, Vinted s’était trop vite lancé à la conquête du monde avant de s’essouffler, faute de revenus suffisants. A son arrivée en 2016, Thomas Plantenga en a modifié le modèle économique en baissant les commissions sur les transactions en ligne. Ce Néerlandais de 37 ans a aussi investi dans le marketing (100 millions d’euros en 2020) et notamment dans des publicités télévisées didactiques, qui mettent en scène la simplicité d’utilisation de l’application lituanienne.

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