Suicide de Lucas, 13 ans : sa mère “dépitée et anéantie” par la relaxe des quatre mineurs accusés de harcèlement scolaire

La justice a tranché : condamnés en première instance en juin 2023, les quatre mineurs poursuivis pour "harcèlement ayant entraîné le suicide" ont été relaxés par la cour d'appel de Nancy, dans l'affaire de la mort de Lucas, 13 ans, à Golbey (Vosges). L'adolescent s'est donné la mort en janvier 2023, dans un contexte de harcèlement scolaire à caractère homophobe. La question se posait d'établir (ou non) le lien de causalité entre son passage à l'acte et les brimades dont il était victime dans son collège. Dans les colonnes de Vosges Matin, lundi 6 novembre 2023, sa mère Séverine s'est dite "effondrée" et "anéantie" par cette décision. "Je ne vous cache pas que je ressens un grand sentiment d’injustice. [...] C'est un sentiment d'échec aussi, d'abandon de la part de la justice, forcément, je suis dépitée", a-t-elle réagi, envisageant un pourvoi en cassation. Présidente de l'association Liberté unité non au harcèlement (L. U. NaH), la mère de Lucas veut "faire bouger les choses" grâce à cette structure, alors que 6 à 10% des élèves sont victimes de harcèlement à l'école chaque année.

Mardi 7 novembre 2023 sur BFMTV, l'avocate de la famille de Lucas a réagi à la relaxe des collégiens poursuivis, décrivant sa mère Séverine comme "très choquée de cette décision qui malheureusement ne permet pas de comprendre les situations vécues par Lucas non seulement, mais la plupart des victimes de harcèlement scolaire". "Il y a une forme d'impunité, à mon avis, dont les adultes sont principalement (...)

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