Un suspect arrêté dans l’affaire des disparus de l’Isère, nouvelle étape d’une enquête de plus de 40 ans
Un homme soupçonné du meurtre d'une adolescente de 15 ans en 1988 et de celui d'une femme de 40 ans en 2000 en Isère a été mis en examen en début de semaine. Un rebondissement dans l’un des « cold cases » les plus mystérieux des dernières années.
En parallèle de l’affaire Florence Bloise, le pôle des crimes sériels ou non élucidés (les « cold cases ») de Nanterre, créé en 2022, a vu un autre dossier avancer la semaine dernière. Un homme d'une soixantaine d'années a été arrêté et placé en garde à vue dans les locaux des gendarmes de la section de recherches de Grenoble après avoir été identifié par son ADN. Il est soupçonné du meurtre d'une adolescente de 15 ans en 1988 et de celui d'une femme de 40 ans en 2000, deux affaires assimilées au dossier tentaculaire des « disparus de l’Isère ».
Lundi 5 décembre, le suspect a été mis en examen et placé en détention provisoire lundi, a indiqué à l'AFP le parquet de Nanterre. Le pôle des crimes sériels ou non élucidés a relancé les deux procédures concernant les disparitions, désormais jointes.
C’est quoi l’affaire des « disparus de l’Isère » ?
Le dossier, ainsi nommé par la presse, rassemble une série d’affaires de disparition, de meurtre ou d’agressions d’enfants survenues en Isère entre 1980 et 1996. Seules trois affaires ont été résolues. En voici la liste des victimes.
Il y a d’abord les cas de disparitions d’enfants qui n’ont pas été retrouvés à ce jour :
Philippe Pignot, 13 ans, disparu le 25 mai 1980 à La Morte ;
Ludovic Janvier, 6 ans, disparu le 17 mars 1983 à Saint-Martin-d’Hères ;
Charazed Bendouiou, 10 ans, disparue le 8 juillet 1987 à Bourgoin-Jallieu ;
Léo Balley, 6 ans, disparu...
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