Le Syndrome coronarien aigu expliqué par des experts

Les maladies cardiovasculaires touchent 140 000 personnes chaque année et représentent la première cause de mortalité chez les femmes en France (1). À l’occasion de la Journée mondiale du cœur, le docteur Brigitte Soulary, médecin retraitée et présidente de la Fédération Française de la Randonnée Pédestre(2) et Philippe Thébault, président de l’association l’Alliance du Cœur(3), nous en disent plus sur l’une d’elles, le Syndrome coronarien aigu (SCA). On fait le point sur ses conséquences, les risques de récidive et les gestes préventifs à adopter dès maintenant !

Qu’est-ce que le Syndrome coronarien aigu ?

Brigitte Soulary : Le Syndrome coronarien aigu, (ou SCA) englobe à la fois l’angine de poitrine instable, aussi appelée « angor instable », et la crise cardiaque, appelée infarctus aigu du myocarde. Ces syndromes sont provoqués par une réduction soudaine de l’apport sanguin au muscle cardiaque. Le sang ne passant plus librement dans les artères coronaires, les tissus ne sont plus convenablement oxygénés.

Quelles sont les conséquences d’un SCA sur la vie quotidienne ?

Philippe Thébault : La nervosité et la dépression peuvent être fréquentes après un infarctus du myocarde. Le plus souvent, les personnes souffrant d’une maladie coronarienne peuvent reprendre leur travail ou leur activité professionnelle. Plusieurs facteurs jouent un rôle important à cet égard, comme l’âge, la gravité de l’affection et le type d’activité professionnelle. Il sera parfois nécessaire de changer de poste ou d’obtenir un poste aménagé.

Quels sont les risques de récidive ?

B.S : On sait qu’environ 73% des récidives ont lieu dans les 6 premiers mois (4) suivant le premier épisode. Il faut agir sur les facteurs de risque comme le « mauvais » cholestérol ou l’hypercholestérolémie (LDL-C), l’hypertension artérielle, le tabac, la sédentarité et la gestion du stress. La prévention secondaire consiste, entre autres, à agir pour limiter le risque de récidive en...

Lire la suite sur Femina.fr

A lire aussi