Syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) : s'améliore-t-il avec la ménopause ?

Le SOPK, syndrome des ovaires polykystiques, est une maladie hormonale à la fois ovarienne et hypothalamo-hypophysaire. Pour cette raison, les patientes sont suivies à la fois par un gynécologue et par un endocrinologue. Contrairement à ce que le nom de cette maladie pourrait laisser présager, le SOPK ne provoque pas de kystes mais est notamment caractérisé par la présence de très nombreux follicules immatures dans les ovaires.

C’est le consensus de Rotterdam qui est utilisé pour poser le diagnostic de SOPK. Il indique que deux critères doivent être présents parmi les trois suivants : des troubles des règles (dysménorrhée), un hirsutisme (acné, pilosité anormale, alopécie), des anomalies à l’échographie avec un aspect de pseudo kystes très nombreux au niveau des ovaires. “Au niveau biologique on peut aussi retrouver une élévation de la testostérone, responsable de l’hyperandrogénie clinique, un rapport LH/FSH > 2,5, mais aussi un taux d'AMH > 6ng/ml qui témoigne d'une réserve ovarienne élevée”, explique le Dr Borges-Martins.

Le diagnostic de la maladie peut être posé à différents âges de la vie. “A l'adolescence, parce que les jeunes filles n’ont pas leurs règles ou ont une acné très importante, chez les femmes adultes parce qu’elles ont des difficultés à obtenir un bébé, ou même beaucoup plus tardivement chez des femmes qui ont subitement de l’acné ou une pilosité anormale”, détaille l'endocrinologue.

Cette dernière rappelle qu’il n’existe pas de traitement spécifique de cette (...)

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