Tâches ménagères et parentales : cette dissonance entre le discours des pères et ce qu’ils font à la maison

Tâches ménagères et parentales : cette dissonance entre le discours des pères et ce qu’ils font à la maison

L’investissement domestique des pères se retrouve souvent indexé aux horaires de travail et conduit à une forte inégalité de la répartition des tâches ménagères et parentales au sein du couple, selon une nouvelle étude de la Drees.

Comment les pères s’investissent-ils vraiment dans les tâches domestiques ? Ajustements professionnels « à la marge », implication « variable » à la maison, délaissement des tâches « peu gratifiantes » : une étude publiée jeudi 23 janvier apporte un éclairage sur l'organisation des temps professionnels et familiaux des pères, deux ans après la naissance d'un enfant.

Les constats dressés dans cette étude – la deuxième dans un projet qui en compte trois – s'appuient sur « 49 entretiens menés entre avril et octobre 2023 auprès de pères aux profils variés ayant un enfant né en 2021 », précise la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees).

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À la maison, les pères « se montrent présents sans trop réduire » leur disponibilité professionnelle

Il en ressort des « discours qui priorisent la famille mais une vie professionnelle qui ralentit peu » : si la plupart des pères « soulignent que la naissance de leur enfant a été l'occasion d'une révision des priorités » entre leur vie professionnelle et leur vie familiale, en réalité, cette prise de distance « a eu peu d'effets concrets sur leur engagement au travail ».

La « priorité est souvent redonnée à l'emploi, à la faveur d'une promotion ou d'une opportunité professionnelle, ce qui occasionne parfois des conflits conjugaux sur les arbitrages...

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