Témoignages : le jouet préféré de mon enfance était...
Il évoque des souvenirs d'enfance et, souvent, la force des liens. Pas étonnant que nos témoins s'en souviennent…
« Nos personnages en carton » Maguelone, 52 ans
« Fille unique, j'ai eu une presque demi-sœur pendant un mois – la fille d'un compagnon de ma mère. Aurore était plus grande, hyperbelle, c'était l'été de mes 9 ans. Elle m'a appris à dessiner et à découper des poupées, filles et garçons, dans un carton assez rigide pour qu'elles tiennent debout. Avec du papier, de la colle et des couleurs, on leur confectionnait des vêtements et des accessoires. Aurore avait même fabriqué une maison aux dimensions parfaites. On s'est attaquées au mobilier en se racontant des tas d'histoires. Je n'ai jamais oublié Aurore ni nos poupées en carton. »
« Ma poupée sans nom » Valérie, 54 ans
« Avec la poupée reçue pour le Noël de mes 5 ans, ça a été un peu à l'image de ma vie : c'est mal barré au départ et ça devient super ! Quand j'ai ouvert le paquet, ma déception a été grande. Mes sœurs avaient eu des poupées plus grandes, plus belles, mieux habillées… Elles parlaient grâce à un système de disque caché dans leur dos. La mienne était plus petite et muette. Voyant ma tête, ma mère m'a dit : « Ta poupée est plus petite, car tu es la plus petite. Tes sœurs sont plus grandes, donc elles ont des poupées plus grandes. » Même si sa logique m'échappait, au moins, on m'avait donné une explication.
À découvrir également : Offrir de l'argent à son ado pour Noël : bonne ou mauvaise idée ?
Je crois que ça m'a suffit pour...
