Tai-chi : les bonnes raisons de s'y mettre après 50 ans

Selon la légende, le tai-chi-chuan a été inventé par un ermite chinois, Zhang Sanfeng, cinq cent ans avant Jésus-Christ. Il se serait inspiré d'un combat entre un serpent et un oiseau, qu'il a longuement observé, pour créer cet enchaînement de mouvements complexes.

Comme le qi gong, le tai-chi fait partie des piliers de la médecine traditionnelle chinoise. La différence ? Pour faire bref, le premier vise à doper son énergie, tandis qu'avec le second, on apprend à se défendre. C'est un authentique art martial dit "interne" car il privilégie la souplesse sur la force, contrairement aux arts martiaux externes, comme le kung-fu.

En cours, on répète toujours le même enchaînement de 108 mouvements aux noms poétiques. On mime « la fille de Jade qui tisse et lance ses navettes aux quatre coins de l'horizon », on « flatte l'encolure du cheval »… Lentement, très lentement, on pousse des ennemis imaginaires avec les mains ou l'avant-bras, on les bouscule du pied, tout en se déplaçant. Sans s'arrêter, sauf pour réviser des positions. C'est comme si l'on déroulait un fil qu'il ne faut pas casser.

Si les applications martiales ne sautent pas forcément aux yeux, des ateliers en duo permettent de mettre les gestes en pratique. Incroyable comment sans aucune force, on peut mettre KO un adversaire (et vice-versa) !

Comme elle n'a rien de cardio, cette discipline s'adresse vraiment à tout le monde. On travaille son équilibre, sa mémoire (comptez un certain nombre d'années avant de vous souvenir (...)

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