Les talibans souhaitent exclure les femmes afghanes d’une conférence de l’ONU

Une troisième réunion de l’ONU au sujet de la situation en Afghanistan risque d’être marquée par l’invisibilisation de la condition et des droits des femmes dans le pays.

Le 30 juin prochain se tiendra à Doha une troisième réunion sur l’Afghanistan organisée par l’ONU. Les talibans, qui n’avaient pas été inclus lors du premier volet de ces discussions en mai 2023 et qui n’avaient pas souhaité se rendre à la deuxième réunion à ce sujet en février 2024, seront finalement présents lors de ces troisièmes pourparlers.

Mais le groupe qui a repris le pouvoir en Afghanistan en août 2021 souhaite exclure les femmes afghanes de cette discussion et que leurs droits n’y soient pas évoqués.

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« Cette situation est une soumission indirecte à la volonté des talibans. Le droit, la démocratie et une paix durable ne sont pas possibles sans l’inclusion de la moitié de la population de la société qui est composée de femmes », a décrété l'ancienne ministre afghane des Affaires féminines, Sima Samar selon les informations du média anglophone « The Guardian ».

Manque de crédibilité

Depuis leur prise de pouvoir il y a presque trois ans, les talibans ont restreint drastiquement l’accès des femmes à l’éducation, à l’emploi, aux compétitions sportives… Effaçant les femmes de l’espace public.

« La crédibilité de cette réunion sera anéantie si elle ne s’intéresse pas de manière adéquate à la crise des droits humains en Afghanistan et si elle ne fait pas intervenir les défenseur·es des...

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