La tapisserie française se réinvente grâce aux NFT de Trame

C’est une petite révolution pour le monde du design. Le 23 février dernier, l’éditeur de mobilier parisien Trame dévoilait au Bon Marché une tapisserie murale d’un nouveau genre, réalisée dans la région d’Aubusson (Creuse). Son créateur, Alexis André, est en effet un « artiste génératif », un nouveau courant de l’art numérique, qui permet de produire en série des objets uniques.

L’artiste génératif Alexis André n’est ni peintre ni graphiste. Il compose des algorithmes qui vont produire des images ou des vidéos numériques. Il maîtrise toutes les subtilités du code informatique et peut passer des mois à affiner ses différentes caractéristiques afin qu’il ne produise que des œuvres qui correspondent à sa vision créative. D’ordinaire, ce Français installé à Tokyo depuis vingt ans, où il travaille pour Sony, met ensuite sa création en ligne sur un site spécialisé dans la vente de NFTs génératifs, comme ArtBlocks, et décide du nombre d’exemplaires qui seront générés. Chaque acheteur a ensuite la surprise de l’œuvre qu’il a acquise. En effet, ce sont des données informatiques propres à la transaction qui déterminent son aspect final.

D’ordinaire, les œuvres d’Alexis André sont numériques et à ce titre, chaque propriétaire peut les afficher sur n’importe quel écran, une TV ou une montre connectée. Une source de frustration pour l’artiste qui crée des algorithmes d’une grande complexité, au rendu très subtil. Il souhaitait donc reprendre le contrôle de leur échelle d’affichage. Aussi, quand Ismail Tazi, le CEO de l’éditeur de design Trame, lui a proposé de transposer son art sur une tapisserie murale XXL, il a tout de suite sauté sur l’occasion. Il a fait le voyage du Japon jusqu’à Felletin (Creuse), où se trouve une machine unique au monde : le métier à tisser numérique de

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