Tariq Ramadan : l’arrêté pris par Christian Estrosi pour interdire sa venue à Nice suspendu par la justice

Le maire de Nice, Christian Estrosi avait pris un arrêté municipal pour empêcher la venue de Tariq Ramadan ce dimanche 4 juin lors d’un déjeuner littéraire organisé par l’islamologue. Mais, ce dernier a obtenu gain de cause et se rendra bien à Nice.

Le 24 mai dernier, Tariq Ramada a été acquitté de l’accusation de viol et contrainte sexuelle par un tribunal de Genève en Suisse qui a jugé qu’il n’y avait pas de preuve contre lui dans cette affaire remontant à 2008. Face à ce verdict, la partie plaignante a immédiatement annoncé faire appel. S’il s’agissait du procès pour viol de l’islamologue, âgé de 60 ans, il est menacé d’un procès en France pour des faits similaires. Après avoir appris la venue de Tariq Ramadan à Nice, ce dimanche 4 juin, dans le cadre d’un « déjeuner littéraire », le maire de la ville, Christian Estrosi a tenté de faire interdire cet événement en prenant un arrêté, ce vendredi 2 juin, en soulignant que la présence de Tariq Ramadan pouvait créer des troubles d’ordre public, comme le rapporte « Nice Matin ». « Notre ville n’est pas une ville qui peut accepter à la fois ceux qui ont à répondre de violences faites aux femmes, de xénophobie, d’antisémitisme et de racisme », avait déclaré Christian Estrosi sur le plateau de « BFM Nice Côte d’Azur ».

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Une victoire pour Tariq Ramadan

La ville de Nice a également rappelé que l’association féministe « Nous toute 06 » avait relayé un appel à aller manifester devant le restaurant dans lequel doit se dérouler la conférence. Une adresse tenue secrète par les organisateurs. Autre argument mis en avant pour empêcher la venue de Tariq...

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