“Le tatoueur d’Auschwitz” (M6) : que sont devenus Lale et Gita Sokolov, survivants de l’Holocauste ?
Une histoire de résilience hors du commun. Ou comment l’amour peut être plus fort que toutes les atrocités du monde. Lorsque Heather Morris croise, en 2003, Lale Sokolov alors qu’elle travaille dans un hôpital à Melbourne, en Australie, elle ne peut pas imaginer à quel point cette rencontre va bouleverser sa vie. Lale Sokolov, alors âgé de 87 ans, vient de perdre Gita, l’amour de sa vie. De fil en aiguille, au fur et à mesure de leurs rendez-vous, une profonde amitié se crée. Le vieil homme finit par se confier sur le lourd secret qu’il porte depuis des décennies : il est non seulement l’un des survivants du plus terrible camp de concentration, celui d’Auschwitz-Birkenau où furent exterminés plus d’un million de victimes parmi lesquelles une majorité de Juifs, mais aussi l'un des tatoueurs.
Lale Sokolov, juif d’origine slovaque, est déporté en 1942. Il a 26 ans. Il s'est porté volontaire pensant ainsi contribuer à l'effort de guerre et préserver sa famille puisque célibataire et sans enfant. Au camp, il découvre qu'il est en fait prisonnier avec toutes les atrocités qui l'entourent. Il devient malgré lui le tatoueur, celui qui doit inscrire les numéros d’identification sur les bras de ses co-détenus. Dans cette horreur absolue, il fait la rencontre de sa vie : celle de Gita Furman, 18 ans. Les amoureux survivent tant bien que mal. C’est cette histoire d’amour que Heather Morris transcrit dans son premier roman publié en 2018, Le tatoueur d’Auschwitz (City Éditions et J’ai Lu) (...)
