Taxi et VTC : qu'a le droit de refuser un chauffeur ?

On compte 61.000 taxis dont 69 % en Ile-de-France et près de 40.000 chauffeurs actifs sur les plateformes VTC (Voiture de Transport avec Chauffeur) principalement en région parisienne. Ces dernières années, l’arrivée des VTC tels que Uber, Bolt, Freenow ou LeCab a bouleversé le marché du transport de personnes et l’a démocratisé. Les taxis ont été contraints de se renouveler (lancement d’applications, amélioration du confort des véhicules, paiement en carte bleue…) et de proposer de nouveaux services. Côté tarif, 7,30 €*, c’est le tarif minimum d’une course en taxi (parisien et non parisien) quel que soit le trajet effectué. Il vous en coûtera 10,20 €* pour un VTC.

* Chiffres au 1er février 2023

FAUX

Taxis. Il n’a pas le droit, même si la course est courte. Dans ce cas, il applique le tarif minimal. Mais il existe quelques exceptions : si vous vous situez à moins de 50 m d'une borne de taxis et si un véhicule y est libre, si vos bagages sont trop volumineux, si le chauffeur est en fin de service et que la course l'éloigne de son point de retour.VTC. Les chauffeurs peuvent refuser les courses qu’ils ne jugent pas suffisamment rentables.

À noter. Les chauffeurs de taxi ou de VTC ont le droit de refuser des clients en cas de comportement inapproprié (état d’ivresse…). Attention, il faut quand même régler les frais de déplacement, et pour les VTC, les tarifs annulations s’appliquent.

VRAI

VTC. Certains réseaux de chauffeurs privés (par ex, Adispos à Toulouse) proposent cette option. (...)

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