« Thérapies de conversion » : la loi adoptée définitivement, le Parlement crée un nouveau délit

Le Parlement a définitivement adopté mardi, avec un ultime vote des députés, une loi réprimant les « thérapies de conversion », pratiques qui prétendent « guérir » les personnes LGBT.

Une victoire pour les droits LGBTQ+. Quarante ans après la dépénalisation de l'homosexualité en France, une loi réprimant les « thérapies de conversion » vient d’être votée. Le texte crée un nouveau délit dans le code pénal, punissant ces pratiques de deux ans d'emprisonnement et de 30.000 euros d'amende. Les peines pourront grimper à trois ans de prison et 45.000 euros d'amende en cas de circonstances aggravantes.

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« Nous envoyons un signal fort, car formellement nous condamnons tous ceux qui envisagent, comme une maladie, un changement de sexe ou d'identité », a expliqué la députée Laurence Vanceunebrock, à l'origine de ce texte porté par la majorité présidentielle.

« Il n’y a rien à guérir »

Les 142 députés présents mardi après-midi ont voté en faveur de ce projet de loi issu d'un accord entre députés et sénateurs, et qui avait déjà reçu le soutien unanime de la Haute assemblée, le 20 janvier, lors de l'examen en deuxième lecture. À l'unisson, chaque représentant politique ou presque a répété à la tribune : « Il n'y a rien à guérir. »

Officiellement, les « thérapies de conversion » sont déjà punissables via un grand nombre d'infractions : harcèlement moral, violences ou exercice illégal de la médecine, etc. Mais pour Elisabeth Moreno, la ministre déléguée à l'Egalité entre les femmes...

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