Thierry Frémaux : « On a décidé de faire un festival sans polémique »

En cette veille d’ouverture du Festival de Cannes, l’ambiance est particulière. Si le soleil est au rendez-vous, les nuages noirs de la rumeur s’accumulent au-dessus du palais du Festival.

Le délégué général Thierry Frémaux a tenu à mettre les points sur les i. D’abord dans la newsletter de l’Institut Lumière dans laquelle il a souhaité prendre les devants sur une enquête du site Mediapart - en publiant les réponses aux questions posées par le journaliste du dit média, comme pour mieux couper l’herbe sous le rail de travelling. Mais cet après-midi, point de question sur le rendez-vous lyonnais du cinéma de patrimoine, mais un feu nourri sur la 77e édition.

Il a d’abord expliqué le choix de montrer le court métrage de Judith Godrèche sur les violences faites aux femmes, en ouverture du Certain Regard et sur le cinéma de la plage, fruit d’une discussion avec elle entamée en janvier dernier. Interrogé sur la possibilité qu’un scandale éclate pendant la quinzaine cinéphile, il a évité le combat.

« L’année dernière ce fut une belle année de cinéma (mais) il y avait eu quelques polémiques. On a décidé de faire un festival sans polémique. On a pris soin que l’intérêt majeur reste le cinéma. Comme il n’y a pas de polémique, on les invente », a-t-il expliqué, après avoir refusé de commenter la déclaration d’Iris Knobloch dans « Paris Match ». Sur la question de l’autocensure, « on en parlera dans cinq ans quand je serai peut-être plus là ». « Est-ce qu’il n’y aura pas une autoce...


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